Peut aider à être plus sage,
Mais qu’une fois complété
Et les pelles bin accotées.
Parce qu’encore ce matin,
Il y en avait de ce gratin
Blanc et froid à pelleter
Et qui nous fait haleter.
Le printemps fait sa place,
Mais l’hiver est tenace.
Parfois débarque la chaleur
Qui chasse notre torpeur.
Puis, on se met à croire
Que c’est la fin d’une histoire,
De celle d’un très long hiver
Qui à la fin n’a que des travers.
Sauf que non! L’hiver est de retour
À la suite d’un très long détour
Et au moyen de flocons blancs,
Il a recouvert des montagnes les flancs.
La joie de voir la neige tomber
À l’automne n’est plus et à succomber
Au désespoir on pense, mais qu’à distance
On tient au moyen d’un peu d’insistance.
Nous gagne malgré tout la déprime
Et ce n’est pas de la frime.
Pour s’en sortir, il faut qu’on ravale
Et en patience, on prend notre mal.
Pour se requinquer le matin,
On se dit : « Quel joli gratin
Cette étendue de blancheur
Pour qui n’est pas un lâcheur. »
Eee...
Encore une fois : eee...
Vous êtes certain de ce que vous avancez?
Et c’est vraiment ce que vous vous répétez?
Mais non ce n’est pas ce qu’on se dit.
Et non parce que trop on se contredit.
En fait, ce qu’on se répète peut plutôt ressembler à ça :
« Ouin! Il a neigé. Faque... c’est ça qui est ça! »
On n’a pas le choix.
La corvée nous échoit.
Et l’histoire de se répéter
Puisqu’il faut pelleter.
nadagami