Lorsque s’élevant.
Neige grattée
Et ensuite projetée.
Loin des prés,
Un roselin pourpré
Sur une branche
De son chant s’épanche.
Le soleil perce,
Le froid transperce.
Sournoises bourrasques
Qui de notre résilience nous démasquent.
Subrepticement,
Un pressentiment :
L’homme ne crée rien,
De reproduire, qu’à lui il n’en tient.
Puis, nos pensées de s’échapper
Et nos rêveries d’être happées,
Surtout qu’il reste du pelletage
De l’allée qu’on dégage.
Le roselin soudain chante.
Le gazouillis nous enchante
Tandis que bruissent les branches
Que les âges retranchent.
Maintenant dans la rue
Qu’on arpente, de là sont disparus
Les vaillants marcheurs
Que le froid retient à l’intérieur.
D'un vent de l’ouest vient le souffle
À cause duquel on s’emmitoufle.
La lumière toujours se déverse
Sur les ombres qu’elle renverse.
Encore quelques pas
Alors que pour l'avant-midi, c'est le trépas.
On est enfin de retour.
On rentre sans détour.
Nadagami