Mouille les vitres la pluie,
Fouette les feuilles le vent,
Multiplie les brillances l’eau.
Quand se soulève le vent
Et que perdure son souffle,
S’intensifie alors
La pluie qui devient averse.
Humidifie les sols cultivés,
Arrose la forêt,
Alimente le réseau hydrographique
L’eau venue d’en haut.
Mais on aimerait tant
Qu’il fasse beau,
Parce que dehors on a à faire
Et toujours plus s’imagine-t-on quand il pleut.
Sauf que tombent les gouttes,
Ballottent les branches,
Se détachent les samares,
Dégoulinent les toitures.
Feuillages mouillés,
Feuillages agités,
Et de ceux-ci
Déjà des feuilles nouvelles se détachent.
0-0 _ 0-0
Et alors que l’avant-midi achève,
La pluie de l’imiter,
Le vent de se calmer,
Mais le temps gris de persister.
Aux vitres
Restent collées
Les gouttes de pluie
Qui s’y sont agglomérées.
Le ciel bas enveloppe le village en entier.
Les montagnes ne sont plus.
Les bruits des alentours résonnent.
Ô surprise et joie! Le pommier est en fleurs.
0-0 _ 0-0
La pluie
A repris
En début d’après-midi,
Ainsi que le vent.
0-0
Il sera bientôt vingt heures.
On a sarclé.
Se soulève le couvert nuageux.
La lumière du soleil couchant éclaire la cuisine.
nadagami