De rives
De la Fourche
Qui enfourche
Les terres
Sous des airs
De tristesse
D’une sécheresse.
Au matin,
Le malin
De la nuit
S’enfuit.
Le silence
Alors s’élance
Dans les cris
De l’écrit.
Aucun son
Si ce ne sont
Les cliquetis
Ressentis
Des touches
Farouches
Enfoncées
Lors d’une lancée.
Sécheresse,
Tristesse,
Le foin
Au loin
Et des alentours
Est court.
Mais il a fait
Ce qu’on souhaitait :
Beau,
Si souvent beau.
Sauf qu'il a peu plu.
Et de pousser le foin n’a pas voulu.
nadagami