follerie printanière

​Hirondelles bicolores.
Carouges à épaulettes.
Chardonneret jaune.
Moineaux domestiques.
 
Corneilles d’Amérique.
Quiscale bronzé.
Étourneaux sansonnets.
Merle d’Amérique.
 
Ils sont passés dans mon champ de vision à un moment de la journée.
Si, de leur côté, ils m’ont aperçu?
Faudrait le leur demander,
Après les avoir retracés.
 
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Sur les flancs des montagnes
Qui ne laissent plus voir de trace de neige,
Les branches bourgeonnées des feuillus
Dessinent des rondeurs étagées
 
Qui se chevauchent mais qui aussi,
En même temps,
Se dissocient les unes des autres
Par des teintes faiblardes de vert, jaune et rouge
 
Entre lesquelles pointent, en direction de la bleuité céleste,
Des résineux isocèles aux côtés égaux très élancés
Arborant un vert foncé éprouvé dont l’intensité
Révèle la rigueur qu’oblige à supporter la saison froide.
 
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Un vent léger souffle.
Aujourd’hui, on aura droit à un avant-goût de l’été
Qui toutefois ne sera que de courte durée.
De la pluie et du temps frais suivront.
 
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Vous a-t-on déjà dit que vous étiez belle et envoûtante?
Également que vos formes font rêver et calment les esprits?
Et aussi que la lumière du matin nous anime du bonheur de vous revoir
Et que celle du soir nous amène à pleurer votre absence?
 
Vous l’avait-on déjà dit par le passé,
Que sous un soleil de midi,
Étendues que vous êtes de tout votre long,
Jamais si belles montagnes par le passé nous avons vues?
 
 
nadagami