Se levant
Et s’élevant
Avant même le levant.
Quand le vent se surpasse
Et qu’en même temps il berdasse,
Tout sur son passage il brasse
Et ses assauts nous tracassent.
Et alors que les coups de vent s’enfuient
De même que l’air chaud qui le suit,
L’eau de pluie
Sur le sol reluit.
Hiver étrange
Qui dérange
Et nous mélange,
Mais avec lequel on s’arrange.
Jour gris,
Couleurs flétries,
Caractère aigri,
Joie assombrie.
Comme de raison,
Craque la maison
Tandis que le vent confronte la froide saison
En lui sifflant une funèbre oraison.
Dehors se déhanchent
En courbettes franches
Les plus grosses branches
Sous le vent qui s’épanche.
La pluie a cessé
Au contraire du vent empressé.
Et les visages qui hier il a caressés,
Aujourd’hui, le vent les a agressés.
Hier, la douceur du temps.
Aujourd’hui, la pluie, le vent.
Hier, une journée emportée par le temps.
Aujourd’hui, emportée est la journée par le vent.
nadagami