Des fossets fleuris
Que borde souvent une forêt qui,
Avec la fin d’août et l’arrivée prochaine de septembre,
Tourne au jaune, orange et rouge.
Quel ravissement!
En d’autres lieux,
En particulier de chaque côté des bandes asphaltées des autoroutes,
Des fossets sans fleurs,
Si ennuyeux à regarder
À moins qu’on ne soit un amoureux
De la monotonie paysagère du roseau commun,
De cette plante envahissante
Qui foisonne le long des autoroutes,
Qui se répand un peu partout
Et qui élimine avec les années toute espèce florale différente.
Ici,
De chaque côté des routes de campagne,
Des fossets fleuris
Tachetés de jaune, de blanc, de violet, d’ocre, de brun.
Par contre,
En quelques lieux très circonscrits longeant les chemins,
Commencent à poindre des îlots
De roseaux communs.
Face à la propagation de cette plante envahissante : l’indifférence.
Tantôt,
Il n’y aura que cela
Partout le long de toutes les routes.
Je panique?
D’une certaine façon, je dirais que oui.
Par contre,
Je préférerais me tromper, m’énerver pour rien.
Je reconnais qu’encore de nos jours,
Presque partout le long des routes de campagne,
Défilent sous nos yeux pour qui s’y attarde
De longues lignées de fossets fleuris aux coloris variés.
Le long des autoroutes toutefois,
Occupe des espaces de plus en plus grands
Cette plante envahissante qu’est le roseau commun
Et dont la présence élimine toute espèce florale autre que la sienne.
nadagami