Empêche la croissance.
Les érables,
Aux branches chargées de samares
Mais si peu feuillés,
Témoignent de cette nature aux allures maigrichonnes
Que génère un printemps qui n’aboutit pas
Et qui pourtant tire à sa fin.
Dans moins de trois semaines
Débute
L’été.
Mais bon, on y peut quoi?
Dehors,
Les oiseaux chantent,
Le vent souffle,
Le ciel reste gris
Quoique parfois
Percutent le sol
Des plaques fuyantes de lumière
D’un soleil souvent gêné par le couvert nuageux.
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On a eu droit à un hiver
Qui n’en finissait pas de finir
Et là
On doit composer
Avec un printemps
Qui tire à sa fin,
Bien que depuis son retour
Il n’en finit plus de commencer.
Toujours est-il que le froid retient :
Les feuillages en souffrent;
Les plantes cultivées sont freinées
Dans leur croissance.
- 000 -
Hier tout à coup,
Très vite
Se couvre le ciel.
En même temps se lève le vent
Et de tambouriner sur les vitres quelque peu embuées
Les gouttes de pluie
Accompagnées qu’elles sont
De petits grêlons.
- 000 -
Malgré le temps froid, moment d’attendrissement ce matin alors que,
Nullement empressés, trois ratons-laveurs surgissent d'un fosset,
Traversent regroupés la route asphaltée et enfin s'enfoncent
Dans les hautes herbes une fois atteint l’autre fosset.
nadagami