Et roulant sous un ciel gris,
Nous apercevons au-dessus de l’horizon
Un soleil à la rondeur diffuse.
Du sud souffle le vent.
Il est tôt et est gelé
En surface le sol.
Changeante, la température l’est souvent.
De longues traînées
D’eau de fonte devenue glace
Témoignent
Des différentes amenées
Que suivait hier pour son écoulement
Jusqu’à la rue
L’eau de neige fondue
Apparue au pied des bancs nés de l’enneigement,
Ces montagnes de froidure
Encore très présentes
De chaque côté et au fond
De la montée des voitures.
Le printemps vacille :
Fondait hier la neige;
Ce matin sur le sol,
Aucune eau ne s’éparpille.
Mais paraît-il
Qu’aujourd’hui même on fait bouillir.
Hier les érables,
En ce deuxième jour d’avril,
Auraient coulé
Alors que la lumière du jour déclinait.
Tout est question de gel, de dégel
Et aussi de conditions souvent chamboulées.
Puis, on réalise que les journées passent
Et très,
Mais très tranquillement entre deux séances de bouillage,
Que l’hiver se tasse.
nadagami