De temps il me faudrait plus aujourd’hui.
Parce que... il y a de ces jours
Au cours desquels il faut tout faire en moins de temps qu’il en faut.
Sol mouillé au réveil.
Ciel ennuagé au réveil.
Tombe la pluie au réveil?
Non!
Le vent?
De l’est qu’il souffle.
Présentement,
Le couvert nuageux se lézarde
Et laisse entrevoir
Un peu,
Mais vraiment très peu,
De bleu par les minces interstices
Qui se dessinent
Aussi vite
Que les efface
La bousculade entre les nuages
Que génère le vent.
Sur les flancs des collines,
Se couvrent enfin
Les branches dénudées des feuillus
Du vert tendre
Qui succède à l’éclatement des bourgeons.
Quant aux oiseaux,
Nombreux,
Partout on les entend chanter.
En revenant tout à l’heure
Par la route Saint-Antonin,
Cacardaient au milieu d’un champ
Deux bernaches.
Tout près,
Coulait l’eau brune et haute
De la rivière de la Fourche.
Et tout à coup,
Le soleil de percer le couvert nuageux
Et sa lumière intense de nous éblouir
Le temps d’un trop lent coup d’oeil de côté pour l’apercevoir.
nadagami