C'est mon histoire, toujours la même et la même histoire pour tous. Il n'y a donc pas d'histoire puisque tout le monde la connaît, tout le monde la vit, tout le monde la ressent.
Mais je l'écris pareil parce qu'un jour j'ai su que je me dois d'écrire au même titre que les feuilles qui recouvrent l'arbre après avoir été éjectées des bourgeons qui les contenaient du départ. Je tape des mots qui sont les feuilles contenues dans les milliards de bourgeons qui sont en moi.
Je suis un arbre donc?
Je l'ignorais.
Daniel verret