Pourtant, très fort on avait souhaité le contraire.
Malheureusement est tombé ce qui n’était pas voulu.
Contraint, on a accepté ce à quoi on ne pouvait se soustraire.
Ce matin, les nuages de pluie se sont volatilisés.
Ceux de neige et le froid,
Les grands espaces, ils ont monopolisés.
Le vent a repris ses droits.
Il a plu.
Tout est glacé.
Comme toujours, ce temps de pluie nous a déplu
Et hasardeux, à cause de la glace, est-il de se déplacer.
Ce matin, de la neige à enlever.
Ce matin, le vent qui ramène le froid.
Ce matin, l’ourlet de charrue haut comme ça.
Ce matin, je n’aurais pas dû me lever.
Il a plu.
En hiver, ça devrait être défendu.
On a appelé la police.
On nous a compris mais sans pouvoir nous rendre service.
Ce matin,
Où sont, déblayés et sablés, les chemins?
Que d’étroites surfaces glacées.
Il s’agit de ne pas se retrouver dans le fossé.
Il a plu.
En surface, la neige a croûté.
Mais au moins, elle n’est pas toute fondue.
La nuit, la neige devient clarté.
Ce matin,
On a maugréé.
Je sais, c’est enfantin.
Mais la pluie, l’hiver, rien de mieux pour déprimer.
Il a plu.
Le froid est de retour.
Tantôt, je finirai de pelleter la cour.
Il neige : j’aurai droit à un surplus.
nadagami