Vent absent,
Froid présent
Sans être mordant.
Toujours il me faut déterminer un point de départ.
Où suis-je?
Dernier jour de la semaine de travail
Pour qui travaille du lundi au vendredi.
Je me sens seul
Et le suis.
Passe le temps.
Quelques touches enfoncées
Pour oublier
L’oubli qui refuse
De se détacher
De lui-même.
Passe le temps.
Il arrive
Parfois souvent,
Parfois moins souvent
Et même très peu souvent parfois
Qu’il arrive,
D’où on l’ignore,
Bien qu’il arrive quand même.
Pour cette raison, il arrive
Qu’il m’arrive,
Sur le bord de ma rive,
Que je dérive.
On est nombreux à être venus de là-bas,
Des terres de l’autre côté
De l’Atlantique.
Mais en ce qui me concerne,
Il y a également une partie de moi,
Plus vieille quant au nombre d’années
Passées de ce côté-ci de l’Atlantique,
Qui vient plutôt de l’ouest.
Dehors,
Il fait très beau,
Et chaud
Au point de penser retirer mon manteau.
Mais en avril,
Ne te découvre pas d’un fil.
Quant au confinement :
Chus tanné.
Mais on ne peut se rebeller.
Alors,
Que fait-on?
On suit le mot d’ordre.
Il fait vraiment beau.
M’en vais dehors
Même si j’ai très mal à ma jambe droite.
(Ouais bin, la patte a vraiment mal!)
Nadagami