Où suis-je ce matin?
Suis-je là où ici?
Je su/ici là... Bon! c'est correct, j'ai compris : on passe à autre chose.
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Le vent du sud descend de la montagne ce matin. Le feuillage des arbres chuinte à plein alors que juchées sur le sommet de la colline, les éoliennes, ces gigantesques moulins à vent, se font aller les pales.
L'été se transforme. Sans brusquerie, la chaleur réduit ses ardeurs durant le jour, durant la nuit. De son côté, la grisaille du matin, langoureuse, cherche à s'accrocher indûment au flanc des montanges tout en simulant le plaisir des lents et lubriques effleurements.
Ici, dans la cour, il y a les jardins qui bientôt déborderont. Les fèves poussent à une vitesse démentielle. Tantôt, on ne saura plus quoi faire des tomates. Il y aussi les carottes dont il faudra bien s'occuper avant que les petites bibittes les bouffent par le boutte effilé qui n'a de cesse de s'enfoncer toujours plus loin.
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Suis-je là où ici?
Je su/ici là... Bon! c'est correct, j'ai compris : on passe à autre chose.
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Le vent du sud descend de la montagne ce matin. Le feuillage des arbres chuinte à plein alors que juchées sur le sommet de la colline, les éoliennes, ces gigantesques moulins à vent, se font aller les pales.
L'été se transforme. Sans brusquerie, la chaleur réduit ses ardeurs durant le jour, durant la nuit. De son côté, la grisaille du matin, langoureuse, cherche à s'accrocher indûment au flanc des montanges tout en simulant le plaisir des lents et lubriques effleurements.
Ici, dans la cour, il y a les jardins qui bientôt déborderont. Les fèves poussent à une vitesse démentielle. Tantôt, on ne saura plus quoi faire des tomates. Il y aussi les carottes dont il faudra bien s'occuper avant que les petites bibittes les bouffent par le boutte effilé qui n'a de cesse de s'enfoncer toujours plus loin.
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Daniel verret