Il neige.
Déjà.
Et comme vite
Passe l'absence de ce qui reprend.
Il n’est je
Et en partant de là,
Il évite
Ce qui l’attend.
N’ai-je,
Au-delà
De ce que vous me dites,
Qu’un esprit qui se méprend?
Il neige
Par-ci par-là
Et jusqu’à la limite
De l’horizon qui s’étend.
Il n’est je.
Puis voilà
Qu’il imite
Et toujours nous surprend.
N’ai-je,
Au-delà
De tout ce que je récite,
Qu’un plaisir qui fait que je me détends?
Il neige :
Les revoilà,
Ces blanches pépites
Dont l’enfant s’éprend.
Il n’est je
Et comme il n’est pas là,
Le temps d’une toute petite
Seconde, on le suspend.
N’ai-je,
En me dirigeant de ce côté-là,
Qu’un désir de fuite
Ou que celui d’un devoir que chaque jour je reprends?
Nadagami
Déjà.
Et comme vite
Passe l'absence de ce qui reprend.
Il n’est je
Et en partant de là,
Il évite
Ce qui l’attend.
N’ai-je,
Au-delà
De ce que vous me dites,
Qu’un esprit qui se méprend?
Il neige
Par-ci par-là
Et jusqu’à la limite
De l’horizon qui s’étend.
Il n’est je.
Puis voilà
Qu’il imite
Et toujours nous surprend.
N’ai-je,
Au-delà
De tout ce que je récite,
Qu’un plaisir qui fait que je me détends?
Il neige :
Les revoilà,
Ces blanches pépites
Dont l’enfant s’éprend.
Il n’est je
Et comme il n’est pas là,
Le temps d’une toute petite
Seconde, on le suspend.
N’ai-je,
En me dirigeant de ce côté-là,
Qu’un désir de fuite
Ou que celui d’un devoir que chaque jour je reprends?
Nadagami