Quelques mots tapés sans vraiment pouvoir m’arrêter,
Déguisé que je suis
En passant.
En passant,
Aujourd’hui, journée de congé à travailler sur le terrain,
Que je me suis dit en marchant
Alors que j’étais rendu au pas cent.
En passant,
Il fait beau.
On est bien
Et depuis le début de la matinée, dans le village, c’est passant.
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Un jour, il est venu.
On ne savait pas trop qui c’était.
On en avait entendu parler, on savait qu’il voulait rester dans le coin,
On se doutait, malgré les réticences, qu’un jour il débarquerait.
Un jour donc, il est venu.
Il est entré dans la cour sans dire un mot.
On s’est dirigé vers lui pour savoir ce qu’il voulait,
La raison de sa visite et aussi qui il était exactement.
C’est un gars de la ville.
Tanné d’à peu près tout mais qui aime le coin.
Il dit que tout a commencé lorsqu’il a aperçu une table de cuisine,
Table de cuisine pareille à celle de ses grands-parents paternels.
C’est ainsi qu’a débuté l’histoire.
En voyant la table de cuisine, il s’est dit que c’était le bon endroit.
Il a alors visité la maison et une fois la visite terminée,
L’étranger s’est dit à lui-même qu’il avait enfin trouvé sa maison.
Il l’a achetée.
Pour lui et sa famille.
Sa famille ne l’a pas suivi
Parce qu’elle ne voulait pas de sa maison.
La vie étant ce qu’elle est, seul,
Il s’y est installé pour de bon quelques années plus tard.
On tente depuis de mieux le connaître.
Mais plus on le questionne, moins il parle.
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Il était supposé pleuvoir toute la nuit.
Mais, la nuit en a décidé autrement.
On ne s’en plaindra pas.
Personne ne s’en plaindra.
nadagami