Sur le sol
Une invisible
Lumière
Alors que
Se côtoient
Sur les flancs
De montagne
Les verts
Nombreux.
Au-dessus,
Le ciel
Avec son impossible bleuité accolée
Aux verts des flancs de montagne
Bleuit
La coupole
Que cherchent
À recouvrir
Les nuages
Qui tantôt
Échapperont
Une pluie
Qu'on ne peut en ce moment qu'imaginer.
Plus bas,
Beaucoup plus bas,
Au pied
Des arbres,
Des arbustes
Et des arbrisseaux,
Les ombres translucides
Foncent
Le sol
Et créent
De nouveaux
Verts.
Il est tôt.
Le village
Répand
Son invisible
Tranquillité.
J’adore.
Ici,
Quelques branches et feuilles,
Là,
Uniquement quelques feuilles,
Se meuvent
Dans l’invisibilité
De l’air
Transpercé
Par l’invisible
Lumière.
Face
À l’écran,
Pieds nus,
Je tape
Alors que le temps,
Invisible,
Regarde
L’air
Et la lumière
Sans les voir.
Ce matin,
Comme ça,
Et pourquoi pas,
J’ai un goût
De vide,
D’absence,
D’invisibilité,
D’être rien
Et non pas
De n’être rien.
Mais bon,
On s’en tape un peu.
Il fait beau
Et c’est le début de l’été
Avec ses invisibilités.
nadagami