Neige folle ce matin.
N'ai-je folle idée ce matin?
J'entends l'appel des pelles plus que celui des mots.
Au cours de la nuit est tombée des nuages une belle poudreuse.
Légère, au sol partout d'une égale épaisseur,
La neige folle continue de s'accumuler sous la lumière blafarde du matin
Alors que le vent souffle son absence.
On est sortis.
On a pelleté. La neige ne pesait rien.
On a terminé l'ouvrage en dégageant le bord de la toiture avant
Des glaçons qui y pendaient.
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Dehors, c'est l'hiver.
Le froid, la neige,
L'obligation de porter des vêtements chauds,
La poudreuse étincellante tombée au cours d'une nuit comme celle d'hier.
Il faut profiter de ces belles journées d'hiver,
Car on ne sait pas.
On ne sait pas si l'hiver en sera un vrai,
S'il ne sera pas plutôt un long automne suivi d'un printemps hâtif.
L'hiver
C'est beau sous les flocons tombant,
Avec du frette
Et l'enchantement d'une marche sur la neige qui craque sous les pas.
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Dehors, c'est l'hiver.
En d'dans itou.
Les fenêtres, givrées, sont tout le temps fermées.
On doit chauffer.
Il faut aussi éclairer
Jusqu'à tard le matin
Et tôt avant la fin de l'après-midi.
Et l'hiver, du temps en d'dans, on en passe.
Je l'ai déjà écrit :
L'hiver venu, on change de pays.
Sans jamais partir.
Et des bebittes, l'hiver, bin y'en a pas.
Daniel verret