Une histoire de page blanche

Encore une fois, la page blanche qui me saute dessus. Pourtant je ne lui ai rien fait.

- Que me veux-tu page blanche? Pourquoi me sautes-tu dessus?

- Après tout ce temps, après tous ces mots écrits, t'as pas encore         compris? 

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Ce matin, je me suis levé à 4h30. J'étais impatient. J'avais hâte de publier la dernière page de mon blogue. J'ai relu, corrigé, lancé. La page blanche est ensuite réapparue.

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Les secondes passent. La lumière du jour s'intensifie. Aujourd'hui, il fera beau. Les prochains jours risquent d'être pluvieux, et moi aussi au cours des prochains jours je risque fort d'être plus vieux.

Oui, je sais, elle était facile mais, il le fallait.

Là, je me sens mieux. 5h18. Je m'en vais dehors.

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Si on tire une ligne verticale, il apparaît que je le regarde de haut ce matin. Oh! mais il me court après le vlimeux. Sauf que... j'aime bien. « Bisou chéri! »

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De retour : 6h30. Une bonne rosée ce matin; un vent d'est, léger; le ciel, derrière les nuages, est... bleu. Une autre facile. 

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8h30 : plein de choses à faire; chère page blanche que je dois quitter, je t'aime toujours autant même si parfois ta pure blancheur me paralyse; la vaisselle m'attend.

- Bon, c'est ça! Il préfère sa vaisselle sale à sa page blanche sans       tache!

- Hé! la page blanche : pas de crise de jalousie ce matin.

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Hé! Tu t'es fait voler ton ombre!

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​Daniel verret; s'il y a absence d'ombre du feuillage au pied du merisier, c'est la preuve que le soleil est très bas à l'est et que je suis sorti très tôt ce matin.