Le chien d’à-côté aboie.
On s’en passerait,
Mais il aboie quand même.
Il y a eu,
Au cours de la journée,
Le peinturage d’une partie du mur extérieur,
De celui qui en avait grandement besoin,
Alors qu’il faisait chaud,
Alors qu’il y a peu d’espace entre les deux maisons,
Alors qu’il faisait beau,
Alors que je voudrais avoir déjà terminé le travail
Parce que je m’énerve,
Parce que je voudrais que tout aille plus vite,
Parce que je voudrais avoir terminé
Avant d’avoir commencé.
Mais bon,
Je n’ai pas terminé la peinture du mur extérieur
Où le soleil n’est visible que le matin
Et pendant moins de deux heures.
Et la journée a passé sans doute comme elle passera demain,
Tantôt à poncer,
Tantôt à gratter,
Tantôt à peinturer.
Il fait encore chaud.
Les portes et fenêtres sont ouvertes.
Le soleil est couché.
Le chien d’à-côté a cessé de japper.
On a commencé à cueillir des framboises
Et des tomates-cerises.
Quant aux fleurs,
Bin elles fleurissent.
Mais pour qu’elles fleurissent
Et qu’elles soient belles,
Il faut les arroser.
Ce que j’ai fait ce soir,
Après avoir peinturé,
Soupé,
Placoté,
Et m’être reposé les jambes.
Il fait chaud.
On est bien.
J’aime quand l’air circule dans la maison
En passant d’une porte moustiquaire à l’autre.
nadagami