Tandis que
S’orchestre
La fin,
Ce qui explique
La projection des images de la scène finale puisque,
Et tel que mentionné,
C’est la fin qui occupe le temps consacré à la présentation initiale.
Mais autant pour en imposer que s’imposer,
La fin,
Qui cherche à occuper la totalité de la dimension spatiotemporelle,
Oppresse
Et tellement
Que la fin en vient même à s’emparer
De tous les attributs
Relatifs au commencement.
Et tout cela avant même
Que ne soit tiré du néant
Le début, le commencement, le point d’origine
Devant mener à la fin
De cette projection.
C’est pourquoi,
Alors que surgissent les premières images,
On découvre les derniers instants
Constituant
L’événement
Qui se résume à n’être que la projection
D’images associées à une fin.
Mais il faut un début
Pour qu’un ensemble, pour importe lequel, puisse,
En bout de ligne,
Être présenté en tant que fin.
Sauf qu’ici,
Comme début il n’y a que la fin
Et fin qui pour commencer
Met un terme à tout.
Dans le cas présent, tout finit et plonge dans l’immobilité,
Dans la fixité,
En raison de cette fin sans début
Où tout débute par une fin sans fin.
Pourtant, s’il y a une fin
Il doit bien y avoir un début.
Le hic toutefois est que,
Parmi tous ceux qui découvrent ladite fin,
Aucun ne parvient à imaginer le début,
De ce que le début a ou aurait pu être,
Jusqu’à ce que tout à coup quelqu’un prétende que la fin,
Même si présentée comme telle,
N’est pas la fin, mais bien le début.
C’est alors que débute la fin de la fin sans début
Et fin, par conséquent, de devenir début
Pour que débute la fin au début crue sans fin.
nadagami