Le pourquoi de la maison :
- Parce que...
Année : 1998
Je cherchais une maison pour ne pas avoir à me taper le chemin du retour après une journée de ski. Il y avait aussi à ce moment-là l'idée plus ou moins arrêtée d'avoir une maison à la campagne. En ville nous étions, les enfants et les parents, un peu à l'étroit.
On a beaucoup cherché. Des maisons à la campagne, j'en ai visitées plusieurs. Puis un jour, il y a eu celle-ci.
C'était un vendredi soir. Après le souper, on est monté depuis Lévis pour faire le grand tour de la propriété. Dans les hauts, il y avait un brouillard épouvantable qui sévissait. On a visité la maison et pour ma part, ce fut le coup de foudre. Après la visite des lieux, on est revenu à la maison à travers ce brouillard si dense que le retour nous a paru une éternité. Qu'importe ce contretemps, le lundi suivant, on a déposé une offre d'achat et le vendredi de la même semaine, on est devenu les nouveaux propriétaires de la maison.
Plusieurs facteurs ont, en ce qui me concerne, contribué quant à la décision d'acheter la maison : le prix, les dimensions du terrain, le lieu de la résidence (tout près du centre de ski... mais ski que je ne pratique plus!) et enfin, la grandeur de la maison.
Il y a aussi le fait très imporant que j'ai tout de suite aimé la maison (coup de foudre!) parce qu'elle est de bois en plus d'être grande avec ses onze pièces et ses remises raccordées à la maison.
La maison, qui est devenue par la suite La maison de Daniel, m'a fait rêver dès que j'ai franchi pour la première fois le seuil de la porte arrière et encore aujourd'hui, 18 ans plus tard, la maison me fait toujours rêver.
Mais au départ, je voyais la maison comme étant celle de ma retraite. La vie en a décidé autrement. Le 1er septembre 2003, je quittais la ville pour venir m'établir ici. Cette année, ça fera 13 ans que je vis en permanence dans cette maison acquise voilà 18 ans.
Les derniers locataires à avoir occupé la maison avant mon arrivée ont laissé la maison dans un état pitoyable : vitres cassées, prélart déchiré, maison crottée et des loyers impayés en plus d'avoir failli mettre le feu à la maison durant l'hiver. Il était grand temps que j'arrive. Au départ donc, il a fallu laver en profondeur, réparer les vitres cassées, peinturer et surtout isoler les greniers. Puis l'hiver est arrivé.
Pour ce qui est de La maison de Daniel, ce n'est que quelques années plus tard que le projet a vraiment pris forme. Il faut dire aussi qu'il n'est pas facile d'avoir deux emplois à temps partiel tout en étant propriétaire d'un gîte touristique. On ne peut être partout en même temps.
Sauf que voilà environ deux ans, comme en 2003, des événements ont fait en sorte que j'ai arrêté mon choix qui est d'accorder la priorité à La maison de Daniel.
C'est la première pièce que j'ai vue lorsque j'ai visité la maison en vue de son acquisition. En découvrant cette pièce, l'ancienne cuisine où dans le temps tout se déroulait, j'ai été conquis. Par contre lors de la première visite, dans la pièce il n'y avait que le poêle à bois et une table. Ce n'était pas non plus très très propre. Tout était défraîchi. Mais derrière les traces laissées par des années de négligence, j'ai vu le poêle à bois, les moulures, les murs et le plafond en bois.
Daniel verret