La pluie,
Un vent fort accompagné de bourrasques tapageuses,
Le tonnerre et les éclairs.
Au réveil,
La panne électrique
Après une nuit ponctuée
De coupures et de rétablissements de courant.
Ce matin, dehors,
Encore la pluie.
En dedans,
Les toasts
Sur le poêle à bois.
En même temps,
On chauffe la maison.
Par contre,
La routine du matin
Prend le bord.
D’habitude,
À la même heure, je tape,
Ai lu des nouvelles,
En suis à mon deuxième café,
Ai déjeuné.
Là, j’ai allumé le poêle à bois et attends que l’eau bout.
On est accro à l’estristé,
À la routine qui l’accompagne,
Au confort qu’elle procure,
À la fluidité qui en découle.
Et là,
Le fait de devoir penser à l’eau courante,
Parce qu’on n’y pense plus :
On tourne le robinet et se remplit le verre, ou la tasse, la cafetière.
Dehors, le vent souffle.
La pluie a cessé.
Il n’y a pas plus de courant que tout à l’heure.
On s’en va dehors pareil, il y a trop à faire.
nadagami