Un peu.
Il a un peu plu tôt ce matin.
Quelques gouttes.
Vingt-huit j’ai compté.
En même temps, je passais le fouet.
Faqu’il se peut qu’il en soit tombé plus.
Mais pas beaucoup plus : peut-être une, gros max deux.
Pas beaucoup plus par contre,
Parce que ce matin
Il a plu mais,
Peu.
Très très peu même.
En fait, si peu que je n’étais plus certain à la fin
Si on pouvait appeler pluie ce qui n’était en fait qu’une sensation.
Mais j’ai quand même pris le temps d’en compter le nombre.
Donc vingt-huit gouttes de pluie.
Et comme il ne pleuvait pratiquement pas,
Que j’avais en plus le temps de compter le nombre de gouttes,
Bin j’ai continué à fouetter ce qui restait à fouetter.
Et la pluie, qui n’en était pas vraiment une,
A cessé.
Et quand elle a cessé, la pluie,
En même temps j’ai cessé de fouetter et de compter.
Les gouttes ne tombaient plus,
La pluie qui n’en était pas vraiment une n’en laissait plus tomber,
Il n’y avait plus de bordure de gazon à fouetter et surtout,
Il n’y avait plus de goutte de pluie à compter.
J’ai serré le fouet à gazon.
Je suis allé chercher les ciseaux à gazon.
En avant, les longs des fleurs,
Je ne peux me servir du fouet pour y fouetter le gazon.
Les feuilles des fleurs touchent au sol.
On doit tailler la bordure à l’aide des ciseaux à gazon.
Donc, j’ai fini la job avec les ciseaux à gazon.
Ma blonde a balayé le trottoir une fois la bordure dégagée.
Ensuite, j’ai dégagé le bas des plantes.
Plusieurs feuilles étaient maganées.
Maganées?
Bin oui, maganées.
L’origine de maganer?
Française.
Té certain?
Ha! Cette voix qui nous répète que l’on parle mal français au Québec.
nadagami