S’accroche une fois de plus la saison de la blancheur froide
Qui a su profiter de la nuit pour se répandre
Sur le vert des champs et des terrains gazonnés.
Rien n’a été épargné.
Partout la neige tombée
Camoufle les avancées
D’une nature aux visées printanières.
Épaisse et cotonneuse, la couche de neige déjà fondante
S’est aussi accumulée sur le dessus des branches dénudées des arbres
Et ainsi les a-t-elle gonflées d’une ultime prétention vouée,
En dépit d'un entêtement manifeste, à une imparable dissolution.
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L’heure du dîner est à peine passée
Que déjà la neige s’en est presque partout allée.
Que de témérité pour si peu de temps passé
Sur le sol dégelé que le cultvateur voudrait semé.
Mais il y a tant d’eau sur et dans le sol à cultiver
Qu’il est pratiquement impossible d’y travailler
Au moyen de la machinerie qui risque de s’y enliser
En raison d’un printemps indécis fort peu ensoleillé.
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Mardi après-midi vers seize heures trente,
Dans le rang Ville-Marie,
Un balbuzard pêcheur
Trônait au sommet d’un peuplier faux-tremble.
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Ce matin?
De la pluie.
Dans les champs?
Des terres détrempées.
On se résigne.
Comme dirait l’autre :
Que cé’qu’tu veux qu’on faize?
Cé comme çâ, un point cé toutte.
Eee… Vous permettez?
Oui.
L’autre,
On pourrait savoir cé qui?
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nadagami