À compter duquel
Il faut absolument,
Oui absolument,
Ne plus tenir compte du temps.
Faque...
C’est ça
Qui est ça.
O.K.
Mais ce ça qui est ça,
En réalité,
Qu’est-il?
Pour le découvrir,
Il nous faudra prendre,
C’est sans conteste,
Tout le temps qui s’avérera nécessaire.
Sauf que,
Hein,
Le temps,
On ne peut plus en tenir compte
Puisqu’on en est rendu là,
À cette limite,
À cette dissociation de la matière et du temps
Et au-delà de laquelle, le temps n’est plus.
Malheureusement,
Étant donné que le temps n’existe plus
Et qu’on en aurait toutefois besoin
Pour découvrir ce qu’est
Le ça qui est ça,
Tout comme on pourrait se prêter au même exercice
Pour le chat
Qui est chat
Sans pour autant
Que le ça soit un chat
Et/ou que le chat
Soit un ça.
Mais sachant cela,
Soit que le ça
N’est pas un chat
Et le chat, un ça,
Ce qui, en passant,
N’empêche personne
D’appeler un chat
Ça,
Il en ressort que lorsqu'on se demande
« Mais que cé ça que ce ça? »
Le temps s’arrête
Puisque tout est inconvenant
Dans cette façon de questionner le ça
Qui suppose qu'il serait possible de le saisir dans son entièreté,
Mais possibilité rejetée par quelqu’un qui s’opposerait
En déclarant de vive voix :
Aille!
Bonhomme,
Ton affaire,
Bin, ça ne marche pas!
Et pour l’auteur imaginé de l’intervention ci-devant rapportée,
Il serait dès lors possible, en guise de point final, de recourir
À cette nébuleuse répartie peut-être tirée du vide temporel :
« Et c’est ça qui est ça! »
Nadagami