Se levant
Avant
Le levant
Entraîne
Les bris
Des débris
À la traîne.
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Un vent terrible souffle
Sans qu’il ne s’essouffle.
Encore une fois, du sommet
Des montagnes il nous soumet
À son inflexible volonté.
Impossible de le dompter,
Il déboule, fonce,
Arrache, s’enfonce.
Il secoue les arbres,
Les branches se cabrent;
Arrache les dernières feuilles,
La forêt en fait son deuil.
Il balaie tout sur son passage.
Le défier ne serait pas sage.
Venu des terres du sud,
Il se nomme Vent du sud.
Indissociable du village,
De marque est image
Ce vent violent, intense
Qui secoue en tous sens.
Soudain, la maison craque.
On dirait qu’il nous traque.
Suivi d’un autre assaut
Qui toujours vient d’en haut.
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Deux heures, la Rue est déserte
Et de flaques de pluie, recouverte.
Le ciel de nouveau s’assombrit.
Quant au vent, soudain, il s’est assoupi.
nadagami