On taillait
Les branches tombantes
De cerisiers à grappes,
De framboisiers sauvages et
D’arbrisseaux envahissants
Lorsque tout à coup,
Venues d’où on ne sait trop,
Les bibittes
Qui se jettent sur nous.
Il y en avait en maudit
Comme il y en a en maudit,
Depuis environ deux semaines,
Tous les jours
À peu près à la même heure.
Et tantôt
Il y en avait tellement
Qu’à un moment donné
On a décidé de ramasser tout l’attirail sorti
Et de rentrer.
C’est platte
Parce que dehors,
Il fait beau.
Mais il y a tant de bibittes
Que ce n’est pas restable,
Car en plus de nous tourner autour de la tête,
Tout le monde sait cela,
Les bibittes piquent.
On est donc rentrés.
Les bibittes?
Non!
D’un autre côté,
Il faut que j’écrive.
Sauf que c’est plus difficile
Quand il fait beau,
Mais, à l'opposé, plus facile à cause des bibittes.
nadagami