Estampillé des rondeurs vertes
Frétillantes
Des feuillages déployés,
S’étire vers l’est
En passant devant la maison :
Taché,
Le chemin.
Hier,
Ici même,
Partout,
Que la forêt.
Le jour se lève.
La noirceur s’enfuit.
Fluidique,
La lumière se répand.
Les ombres
Battent en retraite,
Grugées qu’elles sont
Par la lumière renaissante.
Venus des bas,
Ils sont débarqués
Comme d’autres étaient débarqués
Après avoir remonté le fleuve.
Ici,
C’est le piémont appalachien
Qu’ils ont remonté.
Et une fois parvenus à destination,
Ils sont débarqués,
Ont ouvert un chemin,
Défriché,
Bâti.
Les ombres se déplacent,
Fuient la lumière directe,
Se collent à ce qui les génère.
Devant la maison :
Taché,
Le ch’min;
De chaque côté,
L’ombre qu’il génère.
nadagami