Recouvertes sur le dessus d'une couche de neige continue
Dont l'épaisseur copie le diamètre décroissant du rameau qui la porte,
Les branches des arbres ainsi coiffées emplissent le couvert forestier
Tout en atténuant la déprimante couleur grise des cimes effeuillées.
En même temps se dressent, derrière la forêt, les flancs de montagne
Dont les lignes se perdent dans un brouillard de fines particules
En suspension et auquel se mêle une neige éparse qui tombe
En dépit des prévisions météo contraires.
Enfin, juste en bas de la ligne de la fenêtre arrière de la cuisine
Par laquelle pénètre l'image de ces montagnes aux contours indéfinis,
Sur le comptoir il y a la vaisselle qui, rincée et empilée,
M'attend.
. . * . .
~ * . * ~
' * '
Il fait beau.
Dans la cour arrière, la neige exempte d'anfractuosité scintille.
Le vent a pris congé.
Les sommets de montagne portent des bonnets de blancheur frimassée.
Oui, il fait très beau.
La lumière jaillit de partout.
À tout cela s'ajoute une température froide mais confortable,
Libérée de toute cette humidité drainée au cours de la dernière semaine.
' * '
~ * . * ~
. . . .
*
Comme il se doit, en particulier au centre du village,
Chaque journée de beau temps qui suit une longue période d'ennuagement
Se démarque par l'apparition dans la rue de marcheurs souriants,
Souvent âgés, pas trop pressés et particulièrement placoteux.
En ce beau mardi après-midi, la vie tourne au ralenti dans le village.
Sous un ciel bleu ensoleillé, les gens déambulent dans la rue
Puisque enfouis sous la neige les trottoirs ne sont pas accessibles.
La présence des marcheurs accentue l'étroitesse de la rue.
Les gens font montrent d'une grande témérité d'autant plus qu'un soleil Bas éblouit les automobilistes qui remontent la rue Principale.
Mais il fait si beau, les gens ont tant besoin d'être dehors,
De rencontrer des amis que la cohue qui règne ralentit le trafic.
VVV VVV VVV
_ _
On a encore eu droit à un magnifique coucher de soleil.
La boule orange glissait tranquillement derrière les montagnes
Tout en inondant de lumière les Pointes ceinturées à l'est
Par une suite de sommets blancs reflétant la lumière du soleil couchant.
Daniel verret
Dont l'épaisseur copie le diamètre décroissant du rameau qui la porte,
Les branches des arbres ainsi coiffées emplissent le couvert forestier
Tout en atténuant la déprimante couleur grise des cimes effeuillées.
En même temps se dressent, derrière la forêt, les flancs de montagne
Dont les lignes se perdent dans un brouillard de fines particules
En suspension et auquel se mêle une neige éparse qui tombe
En dépit des prévisions météo contraires.
Enfin, juste en bas de la ligne de la fenêtre arrière de la cuisine
Par laquelle pénètre l'image de ces montagnes aux contours indéfinis,
Sur le comptoir il y a la vaisselle qui, rincée et empilée,
M'attend.
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Il fait beau.
Dans la cour arrière, la neige exempte d'anfractuosité scintille.
Le vent a pris congé.
Les sommets de montagne portent des bonnets de blancheur frimassée.
Oui, il fait très beau.
La lumière jaillit de partout.
À tout cela s'ajoute une température froide mais confortable,
Libérée de toute cette humidité drainée au cours de la dernière semaine.
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Comme il se doit, en particulier au centre du village,
Chaque journée de beau temps qui suit une longue période d'ennuagement
Se démarque par l'apparition dans la rue de marcheurs souriants,
Souvent âgés, pas trop pressés et particulièrement placoteux.
En ce beau mardi après-midi, la vie tourne au ralenti dans le village.
Sous un ciel bleu ensoleillé, les gens déambulent dans la rue
Puisque enfouis sous la neige les trottoirs ne sont pas accessibles.
La présence des marcheurs accentue l'étroitesse de la rue.
Les gens font montrent d'une grande témérité d'autant plus qu'un soleil Bas éblouit les automobilistes qui remontent la rue Principale.
Mais il fait si beau, les gens ont tant besoin d'être dehors,
De rencontrer des amis que la cohue qui règne ralentit le trafic.
VVV VVV VVV
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On a encore eu droit à un magnifique coucher de soleil.
La boule orange glissait tranquillement derrière les montagnes
Tout en inondant de lumière les Pointes ceinturées à l'est
Par une suite de sommets blancs reflétant la lumière du soleil couchant.
Daniel verret