Et il a plu ce matin.
On a tout de même eu droit par la suite
À quelques percées de soleil
Accompagnées qu’elles étaient
De chaleur et d’humidité.
En ce moment par contre,
La température est plutôt moche.
Mais même si dehors
C’est plutôt très ordinaire,
On y a quand même la tête
Et les doigts qui voudraient l’accompagner.
Tantôt sur le chemin du retour de nos courses dans les bas,
Depuis la côte Saint-Roch
Qu’on descendait en auto,
On pouvait observer
Un bas couvert nuageux gris brume,
Reposant sur une horizontalité linéaire parfaite,
Qui d’ici à Saint-Paul
Enveloppait les sommets montagneux.
En même temps,
Le long des champs,
Au pied des montagnes,
Sur le bord des routes,
Les verts,
Innombrables,
S’affichaient
Dans tous les tons.
Quant aux champs,
Pas encore fauchés,
Ceux-ci s’étiraient jusqu’aux abords du couvert forestier
Convertis en mer de pissenlits.
L’après-midi de se poursuivre
Tandis que les nuages recouvrent en entier les flancs montagneux.
Les feuilles des érables pendouillent.
Dans la maison, il fait sombre.
Le temps est à la pluie.
On jette un regard par la fenêtre.
Un quiscale bronzé et une corneille
Vont ici et là dans la cour à quelques mètres de la maison.
Nadagami