Dont la vaste étendue arbore des courbes parallèles
De diverses teintes de gris dessinées par les déplacements
Qu’impose le contournement des cimes des montagnes.
Plus bas, dans les champs,
Les pissenlits devenus coiffes d’envol à graines
Exhibent la mine déconfite d’une fleur
Dont l’apparence annonce une fin de cycle.
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Les journées sont très longues.
Tôt le matin se fait entendre le chant des merles.
Dans le jardin, fèves, carottes et oignons
Témoignent d’une germination réussie.
Mais bon, pour ce qui est du jardin, on verra pour la suite des choses
Parce qu’on ne sait jamais avec la nature.
On peut travailler beaucoup pour très peu.
Elle est généreuse la nature mais peut aussi être impitoyable.
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L’an passé, dans la cour arrière,
On avait remarqué la présence de moqueurs chats.
Cette année s’est joint à la famille aviaire de la cour
Un couple de moqueurs roux.
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Ça déborde sur le comptoir.
Avant longtemps il faudra s’attaquer à la tâche.
Sauf qu’il y a ceci et cela qui urgent.
Ceci et cela qui... urgent?
Eee... Non, pas vraiment.
Sauf que plus il y en a moins on est porté à la faire.
N’existerait-il pas un truc pour la faire disparaître?
Oui : il s’agit de la laver.
On n’y échappera donc pas.
Non, et peu importe la saison.
Été comme hiver, printemps comme automne,
De la vaisselle, il y en a tout le temps.
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Début d’après-midi.
Il vente d’est.
Le ciel est gris.
Mission vaisselle accomplie.
nadagami