Omniprésent
Réfléchissant
Sans ménagement
Recherche l’effet
D’un bouquet
De reflets
Dédié à la forêt.
Malicieuse blancheur
Éprise de froideur
Dont ont eu peur
Les premiers explorateurs.
Jamais contentée,
Sur la terre enneigée
S’est remise à tomber
En flocons la pluie gelée.
Branches dénudées.
Pelouse enterrée.
Jardins oubliés.
Cour arrière désertée.
Route de glace
Sur toute sa surface
Et sur elle on se déplace
Sans laisser de trace.
La ligne d’horizon
Qu’effacent les flocons
Exacerbe l’illusion
D’une réalité sans dimension.
Au-dessus, le gris
Dont le blanc s’est épris.
Les deux jamais aigris,
À se compléter ils ont appris.
Enfin absents
Le froid et le vent,
Une douceur on ressent
En ces instants cléments.
nadagami