Qu’ensuite on efface.
On recommence
Et on comble l’absence.
Le sol est blanc
Et nous, si lent.
D’autres lignes effacées
Et les mots remplacés.
S’épanchent la blancheur
Alors que fuient les heures.
Les ombres glissent,
Les rayons éblouissent.
Le vent s’abstient,
Le beau temps se maintient.
Décline maintenant la lumière
Qui devient barrière.
On continue d’écrire,
On continue de dire.
Et on continue d’effacer
Et de re, re, recommencer.
On a compris trop tard
Et accumulé tant de retard.
Que de temps passé à analyser
Des instants qui nous ont paralysé.
Mais on continue
Et le rythme est maintenu
En dépit de ces années passées
Et de tous ces souvenirs entassés.
Il a fait beau aujourd’hui.
Le soleil nous a séduit.
Dans la rue, les gens marchaient
Sous la lumière qu’ils recherchaient.
Encore ce soir,
Dans le noir,
On continue d’écrire.
Tel est notre désir.
Nadagami