Du temps de ma jeunesse, à la vue d'un oiseau on se contentait de dire que c'était un moineau. On en apercevait un qui sortait du feuillage d'un arbre, c'était un moineau. La saison importait peu, un oiseau passait au-dessus de nos têtes, c'était un moineau. À peu près tous les oiseaux que l'on voyait portaient le nom de « moineau » .
Je charrie mais pas tant que ça! Pour dire vrai, jeune j'ai appris aussi qu'il y avait des corneilles, des m/a/rles puis des s'rins. Par contre, ça s'arrêtait pas mal là.
Aujourd'hui, à défaut de connaître le nom de tous les oiseaux, au moins on sait que « petit oiseau » n'est pas synonyme de moineau.
Dans la cour arrière, il y a une belle variété d'oiseaux. Certains sont plus faciles à être photographiés que d'autres oiseaux, comme le viréo mélodieux. Ça fait plusieurs semaines que je tente de le photographier mais je n'y arrive pas. Le viréo mélodieux est un oiseau qui chante constamment mais qui en même temps, se camoufle très bien. On l'entend mais on ne le voit pas.
Mais en cherchant à prendre en photo le viréo qui va d'arbre en arbre dans la cour arrière, il m'arrive d'en voir d'autres qui eux donnent l'impression d'attendre d'être pris en photo.
Toutefois, la palme de la découverte d'un nouvel oiseau dans la cour revient à ma blonde. En fin de semaine dernière, ma blonde a remarqué un oiseau au plumage gris, aussi gros qu'un merle d'Amérique, avec une tache brune sur le dessus de la tête. Elle a cherché puis elle m'a dit que l'oiseau en question était possiblement un moqueur chat (photos : 1, 5 et 10).
Au cours de la semaine qui a suivi, je me suis attardé à suivre le vol de cet oiseau gris. Après quelques tentatives infructueuses, je suis parvenu à prendre des photos qui permettent de bien identifier l'oiseau en question qui s'est révélé être, tel que le croyait ma blonde, un moqueur chat.
Mais le plus étonnant, pour ne pas dire le plus renversant détail qui se rapporte à cet oiseau est que le chant du moqueur chat est identique au miaulement d'un... chat.
Daniel verret