Mais aussi en même temps
Délimitent,
Et défendent
Quand ils y sont contraints,
Leur espace
Territorial
De reproduction.
Les oiseaux,
Annonciateurs
Du retour printanier,
Égayent
Nos promenades
Alors qu’à travers leurs gazouillis mélodieux,
Auxquels souvent se mêle un trémolo langoureux,
Émanent la puissance créatrice des instincts.
Rarement sont-ils en parfait état stationnaire.
Ils vont et viennent,
Toujours en quête de nourriture,
Toujours à défendre leur territoire.
Jaunes, noirs, gris, verts, bruns, bleus, blancs,
Petits, moyens, gros, très gros,
Soudain ils apparaissent
Et soudain ils disparaissent.
Tour à tour,
Ils sont nombreux à revenir
Avec le printemps,
Toujours dans le même ordre,
Toujours
En fonction des conditions climatiques
Qui prévalent.
Ce sont des marqueurs de temps.
Avec les années
Quand s’incruste pour de bon le printemps,
On se surprend à les attendre,
Inquiet que nous sommes d’un retard qui se prolonge.
Et durant tout l’été,
Ils survoleront la cour arrière,
S’y approvisionneront
Après s’y être une fois de plus reproduits.
nadagami