Parfois,
Il le faut.
Aujourd’hui,
Il le fallait.
Ici,
La forêt et quelques champs.
Plus bas,
De vastes étendues champêtres
Et des boisés au bout des terres.
Plus loin,
La ville qui empiète sur les espaces hier cultivés.
Ici, dans les hauts,
La forêt dominante.
Dans les bas,
L’asphalte, le ciment, la circulation automobile.
Une enfance
Toutefois vécue
En ces lieux où les trottoirs de ciment
Et les rues asphaltées font vie commune.
Retourner vivre en ville,
Loin de la baleine,
Dans la jungle urbaine,
En serions-nous capable?
Et on est revenu
En remontant le long piémont appalachien.
Petit à petit,
Les maisons ont fait place à la terre cultivée.
Le chemin est plat.
Puis a suivi la double montée de Saint-Gervais.
Tout en haut, les terres qui s’étirent au loin.
Le paysage est davantage vallonné.
Saint-Lazare
Et sa côte en front de boeuf au milieu du village.
La rupture est importante.
La forêt s’impose, domine.
Les montées et les descentes de la route
Sont plus longues, plus nombreuses, plus accentuées.
Puis se présente le croche en haut de la côte des Érables.
Au loin, Saint-Damien.
Derrière,
Les éoliennes qui chapeautent
Le massif du Sud.
On approche.
Les croches du lac Vert.
Vraiment croches.
Ensuite Saint-Roch du côté du Marais
Et après, Saint-Roch du côté de
Buckland.
On est presque arrivé.
La baleine est toujours là.
Le soleil plombe et il fait chaud.
Nadagami