Zéro.
La lumière se faufile à travers les haies de plantes sauvages
Et s’étire en longues traînées de couleurs assombries sur le sol.
L’astre de nuit, haut comme un soleil de midi,
Capuchonné de frimas matinal, fuit.
Le vent, venu du nord, flotte léger en se laissant deviner.
Le ciel s’éclate de bleu pur.
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La chaleur tarde à s’installer.
La journée sera fraîche.
Il est vrai toutefois que, dans les hauts,
Le froid tend à s’y fixer tard le printemps et tôt l’automne.
On aura tout de même droit à une journée ensoleillée.
Ce matin, il y a la terre du deuxième jardin à retourner.
Ensuite, la pelouse.
Première coupe de l’année.
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Samedi matin.
Courses à Saint-Damien.
Journée d’épicerie.
Saucette au garage.
De retour à la maison.
Évaluation de la situation :
La pelouse est trop humide;
Ça ira après le dîner.
Pendant qu’on fait le tour du terrain,
Au-dessus de nos têtes,
Vols en zigzag toujours aussi déroutants qu’élégants
D’un couple d’hirondelles.
Plus bas,
Rassemblement chantant
Qui frise le chahut
De chardonnerets jaunes.
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Le jardin à bêcher l’est presque au grand complet.
Terre des plants de bleuets et de l'azalée sarclée.
C’est l’heure du dîner.
On réchauffe un plat, on bouffe et c’est reparti.
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Dehors,
Pas chaud
Mé
Beau.
nadagami