Il fait beau.
Et que fait-on, dehors, par une belle journée d’été?
On peinture.
Mais avant,
Il y a la routine du début de la semaine,
Les incontournables,
Tel le lavage.
Et comme il fait beau,
On en profite pour étendre
Sur la corde à linge
Le linge à sécher.
En même temps
Alors qu’on étend le linge,
On écoute les oiseaux,
Regarde le ciel bleu
Sans vraiment le regarder,
Pense à ce qui est à peinturer,
Finit d’étendre le linge mouillé,
Transporte les échelles, les pinceaux, les gallons de peinture,
Les outils nécessaires
À la préparation des surfaces à peinturer,
Salue un passant,
Oublie le passant qu’on vient tout juste de saluer,
Retourne dans la maison,
Repart une brassée de lavage.
C’est le début de la semaine,
On n’est pas trop vite ni tout à fait réveillé.
Le village est silencieux.
Pour plusieurs,
C’est la fin des vacances,
Le retour au travail.
On sera bientôt prêt à peinturer.
Devant, le mur.
On dresse une échelle.
On s’assure que tout est sans danger.
Parvenu au haut de l’échelle,
On se rend compte qu’on tient dans nos mains
Le contenant de peinture qui est toujours bien scellé
Et dans un sac de plastique, l’indispensable pinceau.
On est en haut de l’échelle.
Devant : le mur à peinturer.
Silencieux et immobile,
On se demande si on est bien réveillé.
Câline!
On ne peut peinturer.
Il faut redescendre.
On redescend donc.
On garde le silence.
On retire le couvercle et du sac de plastique, le pinceau.
On soupire puis, on remonte.
C’est le début de la semaine.
nadagami