Seul,
Silencieux,
Repose
Un petit oiseau
Aux ailes noires
Et à la poitrine jaune.
L’enveloppe
L’ombre grandissante
De la nuit
À venir
Et qui s’accroche,
Celle qui tantôt sera omniprésente,
Au feuillage
Des arbres.
En même temps,
La fraîcheur de la grisaille ombrée
Soulage
De la lumière
Vive et rayonnante
Qui a inondé
La cour entière
Tout au long
De la journée.
En bordure
D’un terrain
Voisin,
Agité
Par un vent du nord
Soutenu,
Un vire-vent
Tourne
Et grinche
Sans qu’on ne puisse s’expliquer
Pourquoi
Justement dans une cour déserte tourne un vire-vent qui grinche.
Et pendant ce temps,
Armé d’arrosoirs
On parcourt
Le terrain
Pour verser
La précieuse eau
Sur les plants fleuris
Exposés
Toute la journée
À la lumière
Directe
D’un soleil chaud.
nadagami