Dégringole depuis le plafond céleste
Tout en échappant une lumière
À laquelle se joignent les premiers élans chauds printaniers.
En somme,
Il fait très beau ce matin
Sous un ciel qui n’est que bleu
Et qui surplombe des étendues que délaisse peu à peu la neige.
Pendant ce temps,
En dedans,
Armé de torchons et d’une lavette,
Au contraire d’une lavette, nous torchons sans ménagement.
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Le printemps arrive.
En même temps, un mal part à la dérive.
Partout, on s’accroche,
Mais il vaut mieux qu’on ne se rapproche.
On voudrait l’oublier,
À ce drame, ne pas être lié.
Mais c’est d’une telle ampleur
Que toute la planète est en pleurs.
Le printemps arrive
Alors que l’hiver dérive.
Mais on file un peu croche
En raison de cette pandémie qui s’accroche.
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Ciel gris,
Temps de pluie,
Alors que j’aperçois une petite souris
Qui, ne souris pas, ne sourit pas.
Mais connaissant bien la petite souris,
Je te jure qu’il lui arrive d’être tout sourire
Bien qu’on soit convaincu que jamais elle ne sourit
Étant donné qu’elle le cache sous un rire.
Pour cette raison, la petite souris,
Dont le sourire
Se mêle à son rire
Aime bien qu’en l'apercevant tu lui souris.
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Mais c’était quoi l’idée de la souris?
L’insouciance de quelques mots échappés sur la page,
Le temps des verbes,
Les rimes.
Finalement,
Je pourrais dire
Que je me suis tendu
Un piège.
Nadagami