Il s'agit de ne pas effacer.
La crainte de l'espace blanc à remplir
Avec des mots.
C'est parti.
La journée aussi.
La lumière du jour se répand.
Dehors, c'est la grisaille froide.
Encore aujourd'hui, le temps me presse.
Mais il y a ma routine :
Une page de blogue par jour.
Et ça prendra le temps que ça prendra.
Mais je n'en ai quand même pas beaucoup à passer devant l'écran...
Je tape les mots, je tente de ne pas effacer.
Je garroche.
On verra après.
Parce qu'après, il y a la relecture.
Ensuite, la tournure des phrases.
La ponctuation.
Et le temps qui finit par me dire que c'est le temps, que c'est fini.
Le temps, parce que j'envoie.
Parce que vient le temps d'oublier que j'existe.
J'envoie,
Une partie de moi.
00 - -- - 00
Oups! J'étais ailleurs.
Dans un rêve de la nuit dernière.
Parce qu'un jour j'ai appris qu'on pouvait se servir des rêves.
J'ai appris à m'en servir.
Pour dire vrai, j'apprends à m'en servir.
Je ne crois pas qu'on puisse venir à bout des rêves.
C'est un monde, un univers de symboles
Qui t'emporte en des lieux impossibles à imaginer.
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Dehors s'impose la lumière du jour en dessinant sur le sol des ombres.
Il a encore neigé durant de la nuit.
Le temps est gris.
C'est un hiver de neige.
Daniel verret