Surgissent les contours.
La chaleur se terre
Alors que le froid se libère.
Le jour sera plus court
Comme du soleil le parcours.
La froidure s’ingère
Et du gel nous est offert.
Les verts des alentours
Nous jouent des tours.
S’annonce l’hiver,
Qui est l’été vécu à l’envers.
Où t’en vas-tu mon amour?
Bientôt, le froid sera de retour.
Peut-être suis-je par trop pépère,
Mais méfie-toi du froid qui enserre.
Tout doucement, il nous entoure
Pour qu’on hiberne comme des ours.
Mais alors, tout va de travers
Car sans lumière, point de recours.
Je sais mon amour,
Mon vocabulaire est lourd.
Sauf que bientôt l’hiver
Qui amène à tout voir de travers.
Et toi, viendras-tu faire un tour,
Là où se dresse ma tour?
De là, je regarde l’univers
Où le beau est à l’envers.
Comment je peux, face à l’hiver,
Endurer le froid où le blanc est un désert?
Très jeune, j’ai accepté le froid de l’hiver
Et ainsi, sa langueur de devenir éphémère.
On ne peut à son appel être sourd.
Sinon, l’hiver n’est qu’un long détour.
Mais c’est en allant prendre l’air
Que surtout on s’en libère.
nadagami