Pas vraiment.
Sauf que, même si on ne l’a pas, il nous entraîne
Parce qu'on est à sa traîne.
Il fait beau,
Presque trop chaud.
Oui! Oui! Vraiment beau il fait
Et c’est bien parfait.
Pas le choix toutefois, il faut qu’on se grouille
Et avec le peu de temps qu’on a, on se débrouille.
On a des courses
Pour lesquelles toujours on débourse.
C’est la vie
Dont dépend notre survie.
On ne peut tout faire.
Alors, on échange avec nos pairs.
C’est quand même bien
Qu’entre nous on puisse partager nos biens :
Toi, tu tiens peut-être une épicerie,
Moi, mes fruits mes légumes sont mes écrits.
C’est juste qu’on est pressé,
Ce qui n’est pas sans nous stresser.
Ensuite?
La fuite,
Vers l’avant
Pour prendre les devants.
Les secondes aussi fuient
Et sur celles qui passent, on s’appuie.
Encore un petit coup
Sans se casser le cou.
On tape
Et on se rattrape.
Mais il faut qu’on y aille
Avant que la culpabilité ne nous tenaille.
On achève
Alors que ce qui précède de l’instantanéité le tout relève.
Nadagami