Sans opportunisme.
Quant à la maisonnée boulangère,
Il faut reconnaître qu’elle exagère.
On déplace la niche,
Mais du voisinage, on se fiche.
On la dirait seule sur son île
Cette boulangère qui se fait vile.
En ce moment, on est bien toutefois
Surtout en comparaison de toutes ces fois
Au cours desquelles les aboiements
Se sont répandus si inconséquemment.
On s’est beaucoup questionné
Afin de savoir si on était mal intentionné.
Sauf qu’encore le chien jappe
Et que le désespoir nous happe.
Peut-être vaudrait-il mieux
Aller vivre sous d’autres cieux.
Par contre, déménager
C’est offrir une résistance trop ménagée.
Il est évident qu’il nous faudra affronter la bête.
Comment? C’est cela qui nous embête,
Surtout qu’on ignore si la cause origine bien de celle
Qui émet le plus de décibels.
Pendant ce temps,
Tout est mouvement
Dans la cour d’à-côté. La niche se promène
Bien que toujours les aboiements nous malmènent.
Il n’est pas facile de vivre en société
Qui, souvent, met à rude épreuve notre affabilité.
Par contre, on supporte
En souhaitant que notre indulgence rapporte.
Pendant ce temps,
La boulangère, rien elle n’entend.
Le chien jappe.
Et notre calme qui passe à la trappe.
Nadagami