Le temps est à l’hibernation.
Sur le sol, des cristaux de neige
Venus d’un ciel que les averses allègent.
Pour ce qui est des nouvelles,
Les mêmes ritournelles :
Notre langue se meurt
Et l’inertie demeure.
Pourquoi se départir de la langue française
Qui goûte si bon la fraise?
La dernière, ce n’est que pour la rime
Et pour combattre la déprime.
Hein! Pourquoi la langue française?
Parce que de sa richesse elle est obèse.
Nous (moi) pensons deux
Et cette langue est deux.
Féminin,
Masculin;
Féminine
Et masculine.
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Je suis issu
D’une union cossue,
Riche de féminité
Et de masculinité.
Et on voudrait
En raison d’un neutre attrait,
Que je passe à une langue
Qui nie l’essence de mon origine qui toujours tangue.
Il y a les suiveux
Et il y a ceux qui prononcent leurs voeux.
De cette langue française il me faut
En raison de ce que je suis par défaut.
Si je ne pense pas deux,
J’ai alors l’impression de toujours avoir le ventre creux.
La langue française,
Elle me fait sentir balèze.
Nadagami