D’aucuns se surpassent
Alors que vivre en société
Se résume ce matin à se faire émietter.
Vous êtes qui, vous?
Sincèrement, je vous avoue
Que je ne le sais
Et que même si j’essaie
Toujours m’échappe,
En même temps que je dérape,
Tout ce qui pourrait expliquer la raison
De ces aboiements en toutes saisons.
Ça ne roule pas ce matin et le temps qui passe.
Vraiment, ils se surpassent.
La bête aboie,
Aboie,
Aboie
Derrière la clôture de bois.
Soupir!
Y a-t-il pire?
Le soleil perce.
Une déception, pareille à un rayon, nous transperce.
Ça fait plus de deux ans,
Pour ce qui est des jappements, qu’on attend.
Oui! Oui! Le temps passe.
Quant à l’implacable réalité, celle-ci nous dépasse.
Le chien jappe
Et jappe.
Léger couvert nuageux.
On n’est peut-être pas assez courageux.
Sauf que sont à envisager des répercussions
Si on s’engage sur le chemin de la répression.
Et si on installait une clôture
Pour éviter de stimuler les jappements qui nous torturent?
C’est parce qu’on est très tanné
D’entendre aboyer à l’année.
Nadagami