C’est comme si d’un rêve tout relevait.
Toujours est-il que même à l’intérieur d’une famille
Des actes de violence, il en fourmille.
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Il y a tant à faire,
Moins à parfaire.
Images du passé qui hantent.
On se remémore, puis on décante.
Tombent les feuilles,
Les manipulations s’effeuillent.
Quelques mots écrits
Pour qu’enfin se taisent du passé les cris.
Nombreux ils étaient
Et tant ils se répétaient.
Aujourd’hui, que du dégoût
Pour ces rats d’égout.
Ensuite,
La fuite
D’un lieu de toutes les noirceurs
Où on nous retenait au moyen de la peur.
Jongler avec les lettres
Sans trop en mettre.
Discourir
Pour mieux en rire.
Il y a, toutefois,
Comme toutes les autres fois,
Qu’on s’en remet aux mots
Pour apaiser nos maux.
Des mots sur lesquels on s’appuie
Et de s’étioler l’ennui,
Surtout qu’ils sont ce qu’on est
Et contraires de tout ce qu’on hait.
Images donc du passé d’être emportées
Telles des gouttes de pluie tombées en fuite sur le sol inondé.
Mais il y est vrai qu’on s’y ennuyait
En ce lieu où personne ne nous appuyait.
Là-bas, au-dessus de la montagne Fillion, un aigle s’élève.
Comme il est haut, autant que nous soulève
Un désir de liberté
Qui, notre coeur pendant tant d’années, avait déserté.
Nadagami