Ché bin pas...
Il n’empêche que ce le fût.
Hé bin!
Malgré ce désagrément,
Tantôt,
Plus précisément dans quelques heures,
S’abattra la tempête.
Mais dehors,
Durant la tempête à venir,
Sera-ce aussi cru
Que les propos tenus par ce malotru?
Eee... Peut-être...
Peut-être pas aussi.
Sauf que, pour ce qui est du malotru, on pourrait savoir
De qui il est question ici?
En fait... on l’ignore
Bien qu’il pourrait nous représenter,
Ou encore vous représenter,
Ou simplement être l’expression d’un embarras.
Pour dire vrai,
On se sent quelque peu pogné.
Tellement qu’on cherche nos mots
Et que ceux trouvés nous compliquent davantage la vie.
Qu’importe!
On finira bien par atteindre la dernière ligne,
Sans nous emporter,
Même si présentement on désespère d’y parvenir.
C’est parce que, la matérialité extérieure, il n’y a pas que cela.
Il y a aussi les mots,
Pour ce qu’ils sont,
Pour ce qu’ils signifient et éveillent
Sans être rattachés à une idée, à une image, à une description
Prédéterminées.
En fait, que valent nos mots?
Autant peut-être que des flocons s’échappant d’un couvert nuageux.
Nadagami