Cour pelletée.
Parfois, tout nous transporte et parfois,
Tout nous confronte, dans toute sa plénitude, à notre indolence.
C’est comme ç’te fois
Alors qu’il ne se passait absolument rien
Et que, en plus, on avait envie, et même très envie, de ne rien faire.
En somme, on ne voulait rien savoir et ce, de quoi que ce soit.
Et quelle exceptionnelle et imprévisible journée on a passé
À tout faire pour ne rien faire.
Tellement que jamais depuis,
Autant avant qu’après, le soir venu, on ne s’est couché aussi brûlé.
Mais ce qu’on retient plus particulièrement de cette journée est
Qu’elle s’est déroulée alors qu’il faisait chaud,
Exceptionnellement chaud, et nous qui,
Le soir venu, étions brûlé... journée chaude... chaleur... Non?
Entéka!
Sauf que, hein, au cours de cette journée-là et on l’a déjà signalé,
On a eu chaud
Et chaud comme il est à peu près impossible d’imaginer.
Mais bon, et il faut le reconnaître :
Ne rien faire,
C’est loin d’être facile, pour ne pas dire très exigeant.
« J’aurais envie de... »
Non!
Mais pour passer le temps à ne rien faire, on fait quoi?
Bin, c’est dit : rien.
Eee... Rien?
C’est cela : rien!
Ouin!
Est-ce qu’on peut au moins s’asseoir?
Non.
Rester debout?
Non.
Eee... On peut respirer?
Ouf!
Nadagami